Depuis 50 ans, la part de la population souffrant d’asthme et d’allergies est passée de 5 % à 30 %. Après avoir écarté les autres acteurs d’explication, les scientifiques concluent que la cause principale est le manque de diversité microbienne dans nos milieux de vie, artificialisés de plus en plus aseptisés. Ces découvertes scientifiques ont d’énormes incidences politiques, pour l’aménagement des territoires urbains ou ruraux, des écoles ou hôpitaux, car elles impliquent que la protection de la biodiversité est un puissant levier de santé publique !