Paris, le 30 avril 2021
En juillet 2020, vingt-et-une associations professionnelles du cinéma et de l’audiovisuel faisaient le constat dans une lettre ouverte aux syndicats de producteurs « qu’un grand nombre de salariés intermittents (…) travaillent sans contrats de travail » et appelaient à « une vigilance commune, nécessaire, pour établir des contrats qui correspondent à nos engagements et pouvoir les signer au plus tard dans les 48 heures qui suivent l’embauche. »
Dans le même temps, une enquête en ligne était mise au point par l’Association française des directeurs de la photographie cinématographique (AFC), le Collectif lumière et mouvement (CLM), Les Monteurs associés (LMA) et L’Union des chefs opérateurs (L’Union) pour recueillir des témoignages de techniciennes et techniciens et mesurer la proportion de situations irrégulières dans nos secteurs d’activité.
Si la lettre ouverte du 9 juillet 2020 — restée sans réponse — ne suffisait pas, les résultats de cette enquête, publiés ce jour, devraient faire prendre conscience de l’ampleur qu’a pris dans nos métiers cette pratique illégale et ouvrir la voie pour y remédier dans les meilleurs délais.
AFC | Association française des directeurs de la photographie cinématographique
CLM | Collectif lumière et mouvement
LMA | Les Monteurs associés
L’Union | L’Union des chefs opérateurs