Il fut un temps où une seule personne montait l’image et le son.
Au fil des années, des évolutions technologiques et de leurs conséquences sur la complexité des bandes son, le poste de monteur son est né, souvent occupé par l’assistant·e du monteur. Depuis une quinzaine d’années ce poste s’est spécialisé, c’est devenu un métier à part entière. Il y a un monteur et un monteur son.
Qu’en est-il alors de la justification de la présence du monteur au mixage lorsque celui-ci n’est pas le monteur son ? Et, de fait, il devient de plus en plus difficile pour le monteur du film d’obtenir de la production d’être « prévu » au mixage d’un long-métrage, et pire encore, d’un téléfilm. Un monteur son, passe encore, mais pourquoi donc payer un monteur à « roupiller » au fond de l’auditorium ? À quoi ça sert ?
Ceux d’entre nous qui revendiquent cette présence défendent-ils des acquis passéistes ? Ou au contraire assument-ils pleinement leur responsabilité artistique et technique en accompagnant le film jusqu’au bout ? Il nous a semblé important de se poser (ou re-poser) ensemble cette question et d’inviter des mixeurs et monteurs son à partager avec nous leur point de vue.
Mercredi 3 novembre 2010 à 20 heures
Cafétéria de La fémis • 6, rue Francoeur • Paris 18ème