Sous le choc de la brutale disparition de notre collègue et amie Hélène Viard, la réunion a été l’occasion de partager notre émotion. Nous n’avons pas souhaité rédiger de compte rendu.
Voici le texte qui a été lu par Gabriel Humeau lors de la cérémonie d’adieux à Hélène qui a eu lieu au Pére-Lachaise le 2 février 2005.
« Hélène, Les Monteurs associés m’ont demandé de te dire quelques mots.
Ton engagement parmi nous nous a permis de connaître et d’apprécier ton esprit de résistance à la bêtise.
Une résistance à toute forme de séduction, pour garder intact l’acuité du regard et la justesse du jugement.
Nous avons été nombreux à faire partie de ta petite famille de travail, tu nous a transmis généreusement ton savoir et ton sens de l’équipe, mais aussi et surtout ta finesse. La finesse de tes sentiments qui te faisait choisir la bonne route alors que tant et tant de chemins se présentaient à toi. La finesse de ton esprit capable de comprendre très vite les enjeux d’une situation et d’en tirer ce qu’il y avait de mieux.
Au-delà du travail, nous pouvions toujours compter sur toi, tu prenais la défense des jeunes, des marginaux, de ceux dont la vie n’est pas toujours un chemin sans embûches, c’était courageux et beau de ta part.
Tes coups de gueule étaient sincères, on finissait bien par les noyer dans un verre de champagne, ils vont nous manquer Hélène, ainsi que tout ce qui faisait le charme de ta personne. »
L’AFC (Association française des directeurs de la photographie cinématographique) consacre un article à Hélène Viard dans sa Lettre de février.
Une projection lui sera bientôt consacrée, en hommage à son parcours de chef monteuse et cinéaste.