Informations et État des lieux du montage

Préliminaire : des scriptes présentes ont fait part de leur désir de fonder une association. Elles nous ont découverts grâce au site Internet de l’association qu’elles ont par ailleurs trouvé très bien fait. (Merci à l’atelier internet !)

L’atelier « Travail avec la C.S.T. sur les nouveaux logiciels de montage » : l’atelier (18 personnes) se divise en quatre groupes de travail. Lors de la précédente rencontre avec la C.S.T., les monteurs ont rappelé avec insistance le fait que l’intérêt que l’association porte à l’étude de ces nouveaux logiciels moins chers est lié à l’idée de favoriser le retour d’une équipe de montage.

L’ A.F.C. (Association française des chefs opérateurs) a écrit une lettre au ministre de la Culture pour dénoncer la non prise en compte des heures d’enseignement effectuées par les techniciens et les réa­li­sa­teurs dans la nouvelle régle­men­ta­tion Assedic (annexe 8).

L’atelier projection : excep­tion­nel­le­ment la prochaine projection aura lieu le jeudi 8 juillet, avec en avant-​première un long métrage docu­men­taire : J’aime la vie, je fais du vélo, je vais au cinéma, en présence de son réalisateur Francis Fourcou, et des res­pon­sables du circuit Utopia.

Réunion avec le C.N.C. à propos de la nécessité de prendre des mesures afin de garantir la bonne dépense des fonds publics, et le respect des accords conven­tion­nels.

Expériences diverses :
Nos amies scriptes nous décrivent leurs conditions de travail (contrats de travail signés tardivement, heures sup­plé­men­taires payées en deça des heures réellement travaillées, surtout à l’étranger… ).

Une monteuse nous fait part d’une embauche malheureuse suite à un casting réussi. Son dossier va être déposé aux prud’hommes. Suite en juillet. Deux conseils peuvent être tirés de son histoire :

  • en cas de litige, se faire accompagner par un collègue lors du rendez-​vous avec les producteurs a son importance. Cette personne peut servir de témoin aux prud’hommes. On a le droit de se faire accompagner dans cette Instance par quelqu’un de la profession (ça coûte moins cher qu’un avocat et cela peut s’avérer plus constructif) ;
  • ne jamais oublier qu’à chaque fois que nous sommes appelés pour reprendre un montage il est indis­pen­sable de prendre contact avec la monteuse ou le monteur écarté(e). Cela relève de l’éthique la plus élémentaire et c’est une marque d’estime et de solidarité.

Discussion autour de la parution de l’État des lieux du montage : suite à la publication de ce dossier, nous avons obtenu plusieurs rendez-​vous et reçu de nombreuses marques d’intérêt. On peut noter que :

  • notre situation a empiré depuis trois ans ;
  • l’État des leiux est un bon outil de comparaison lors de négo­cia­tions avec des producteurs. Par exemple concernant les durées de montage ou les salaires ;
  • le sempiternel argument « Vous êtes le premier/​la seule qui exige de telles conditions » peut être combattu plus facilement, preuves à l’appui.

Soyons vigilants dans la lutte contre le protocole. Pour l’instant, rien n’est réglé, que du provisoire, des effets d’annonce pour calmer le jeu et préserver les prochains festivals.

Prochaine réunion le 7 Juillet 2004. Débat prévu : travailler avec deux réa­li­sa­teurs ou réa­li­sa­trices. Et un pot pour les 3 ans de l’association !