La première assemblée générale

À la suite de l’assemblée générale du 6 juin nous sommes maintenant 170 adhérents.

La cafétéria de la Fémis, où s’est tenue notre réunion, est désormais à notre disposition chaque premier mercredi du mois (jour pense-​bête par la grâce de la sirène des pompiers).

Nous avons commencé par l’adoption des statuts. Quelques modi­fi­ca­tions ont été apportées suite à diverses pro­po­si­tions. Les statuts ont été adoptés à l’unanimité. Vous pouvez consulter sur ce site le texte des statuts tels qu’ils ont été déposés à la préfecture.

Afin que l’association puisse fonctionner, nous avons procédé à la consti­tu­tion d’un conseil d’administration provisoire qui durera jusqu’aux élections ; celles-​ci auront lieu à la rentrée (pro­ba­ble­ment en octobre). 14 personnes se sont portées volontaires et sont venues épauler ceux qui s’étaient déjà proposés. Dans ce conseil nous sommes donc maintenant 29 membres. La liste (CA + bureau) est consultable sur ce site.

À la fin de l’AG le conseil « tout nouveau tout beau » s’est réuni et a nommé un bureau composé de trois présidents, trois trésoriers et trois secrétaires, confor­mé­ment aux statuts. Pourquoi trois ? Parce que cela permet d’assurer une permanence (nos emplois du temps sont souvent compliqués) et un meilleur contrôle démo­cra­tique.

Après avoir bouclé cette partie admi­nis­tra­tive un peu rébarbative mais cependant importante, nous sommes passés au plat de résistance — plus substantiel — et les quatre « ateliers » ont exposé l’avancée de leurs travaux.

L’atelier Communication s’est subdivisé en quatre : groupe internet, groupe relation avec la presse, groupe relation avec les syndicats et ins­ti­tu­tions, et enfin un groupe planchant sur les moyens pour faire circuler les infor­ma­tions entre nous et recueillir les suggestions.

L’atelier Internet fait appel aux connais­seurs et autres virtuoses de l’ordinateur pour la création du Forum sur lequel les adhérents pourront en toute confi­den­tia­lité collecter des sujets pour les assemblées à venir ; dialoguer ; exposer leurs problèmes ; échanger des infor­ma­tions ; confier leurs états d’âme, etc.

Les adhérents ont donné leur accord pour que leurs coordonnées soient com­mu­ni­quées à chacun au sein de l’association.

Il a été aussi question des relations avec la presse. La revue Sonovision a proposé de consacrer une page à notre association.

Plusieurs autres sujets ont été abordés, notamment l’isolement des monteurs en province (comment entrer en relation avec eux), l’utilité d’un affichage sur les lieux de montage, les relations avec d’autres asso­cia­tions (réa­li­sa­teurs, techniciens…) ou ins­ti­tu­tions, la nécessité d’établir des liens avec les syndicats…

Il y a eu une petite controverse au sujet de l’indépendance d’action des ateliers. Au terme de la discussion, nous nous sommes accordés pour que les ateliers aient l’initiative des pro­po­si­tions et que les décisions soient prises par l’assemblée générale mensuelle. Le conseil d’administration et/​ou le bureau ayant la charge de les appliquer (cf. statuts).

Les par­ti­ci­pants de l’atelier Guide des salles de montage ont distribué le ques­tion­naire qu’ils avaient rédigé, à charge pour chacun de le photocopier et de le distribuer à son tour. Ce ques­tion­naire reste perfectible : des oublis ont été mis en évidence, par exemple rien ne concerne le montage tra­di­tion­nel (film). Il a été proposé qu’au verso vous puissiez compléter pour combler les lacunes. Ce ques­tion­naire sera également disponible sur internet pro­chai­ne­ment, faites le circuler. Remplir un formulaire pour chacun des lieux que vous désirez décrire. Une fois les ques­tion­naires remplis vous pouvez les envoyer à notre adresse : Les Monteurs associés, c/​o La Femis 6, rue Francœur 75018 Paris.
Après dépouille­ment, les membres de l’atelier soumettront un document à l’assemblée générale, sans doute à la rentrée prochaine.

Atelier États des lieux du montage
Une enquête est en cours d’élaboration afin d’établir l’image la plus réaliste possible de l’état actuel de la profession. L’objectif est double : d’une part que chacun puisse se situer par rapport aux autres, et d’autre part établir des com­pa­rai­sons pertinentes sur les conditions de travail par catégorie de films ou de programmes et ainsi disposer d’un outil pour tirer l’ensemble de la profession vers le haut.

Atelier Équipe de montage, la place des assistants
Étant donné le nombre important de par­ti­ci­pants cet atelier s’est divisé en trois groupes qui travaillent en parallèle. Leur objectif : établir une définition du montage et détailler un argu­men­taire pour la défense du travail en équipe. Pour cela ils ont commencé a analyser le déroulement type d’un montage, étape par étape.

À l’ordre du jour de la prochaine réunion mensuelle, il a été décidé de réfléchir sur la question de la « nouvelle forme » d’emploi imposée : travail de nuit pour la numé­ri­sa­tion et/​ou la syn­chro­ni­sa­tion des rushes. Ces salariés qualifiés « d’assistants monteurs » sont confinés à cette seule tâche et privés de toute autre par­ti­ci­pa­tion au processus de montage. Le débat sur cette question est une nécessité. Réagir ? Comment ?

Chaque adhérent peut proposer des sujets à débattre lors de notre prochaine réunion (soit par courrier à la Fémis, soit par e-​mail sur ce site).

Prochain rendez-​vous le mercredi 4 juillet à 20 heures à la cafétéria de la Fémis.