Le docu­men­taire en crise

Réactions à l’actualité, les pro­po­si­tions toutes fraîches du ministre de la Culture.

Nouvelles pro­po­si­tions d’atelier :
Rencontre avec le département montage de la CST : col­la­bo­ra­tion et réflexion sur les systèmes légers de montage. Une piste pour un retour de l’équipe de montage au complet ?

Atelier « Le montage au travail » : rencontre entre monteurs autour d’extraits de montage en cours ou finalisés.

Atelier européen : établir des com­pa­rai­sons et des ponts entre les différents pays européens, orga­ni­sa­tion et conditions de travail, législation etc…

Atelier « Charte du téléfilm » : le téléfilm est rela­ti­ve­ment « formaté » dans sa durée comme dans ses budgets et exigences, il est possible d’établir une charte chiffrée définissant des critères minimum de travail, un document destiné en premier lieu aux monteurs qui auraient à leur disposition, pour leurs négo­cia­tions, une grille chiffrée et réaliste.

Le débat du mois : la solitude du réalisateur, pro­lon­ge­ment d’un débat organisé le 25 mars 2004 au Forum des images et ayant pour thème « Le docu­men­taire en crise »

  • « Intrusion » des diffuseurs sur la mise en forme du docu­men­taire.
  • Glissement du docu­men­taire vers le magazine.
  • Isolement des réa­li­sa­teurs, tant au tournage qu’au montage : il est son propre cadreur, payé en droits d’auteur, il sort du salariat. Le monteur devient, lui, étalonneur et mixeur.
  • Le producteur anticipe les desiderata de ceux qui lui donnent de l’argent (« prendre le public par la main… »).
  • Contagion de cette pau­pé­ri­sa­tion vers le long métrage : formatage, films « lissés ». Comment aller au bout d’un projet avec la même exigence dans ces conditions ?
  • Le rôle du monteur est décisif : il est le défenseur du film face à l’ignorance, voire au mépris du diffuseur. Mais qu’en est-​il de notre propre « inté­rio­ri­sa­tion », en tant que monteurs, par rapport aux temps de montage ? Quelle influence cela a t-​il sur notre travail, même incons­ciem­ment ?
  • Opacité du financement des films. Vers un manifeste « La vérité des comptes » ?