En France métropolitaine, environ 14 millions de personnes de 15 ans ou plus déclarent avoir au moins une limitation fonctionnelle sévère (source : DRESS). Souvent invisible (dans près de 80 % des cas), parfois invisibilisé, le handicap a longtemps été un impensé de notre association et, plus largement, dans les métiers du cinéma et de l’audiovisuel. Notre secteur affiche aujourd’hui le taux d’emploi de personnes handicapées le plus bas du pays.
Ces dernières années, une dynamique positive s’est enclenchée grâce aux initiatives de nombreux acteurs dont l’aide et les ressources sont précieuses : associations, fondations, syndicats et missions que nous évoquerons au cours de la soirée.
Neuro-atypies, déficiences sensorielles, handicaps physiques ou intellectuels, maladies chroniques et enjeux de santé mentale, les parcours individuels et les situations de handicap sont évidemment d’une grande diversité. Nombre de handicaps n’empêchent pas la pratique du montage et ne requièrent, parfois, que quelques aménagements des conditions de travail. Dans l’ombre d’un métier de l’ombre, des monteurs et monteuses touché·es par le handicap prendront la parole : l’enjeu est immense et nous invite à faire évoluer nos représentations, nos habitudes de travail et nos modes d’organisation.
Pour en parler, nous recevrons :
- Benjamin Bruel, monteur ;
- Éric Canda, directeur de JARIS, dispositif de formation et de professionnalisation de personnes en situation de handicap dans le journalisme, l’audiovisuel et le cinéma ;
- Maude Vuillez, monteuse, diplômée de la Fémis en 2025.
La réunion se déroulera à la Fémis, en salle Jacques Demy.
Mercredi 3 décembre • 20 heures
Salle Jacques Demy • 6, rue Francœur • Paris 18e
M° Lamarck-Caulaincourt/Jules Joffrin