Semaine du montage, nouveaux ateliers

Une réunion un peu excep­tion­nelle, en ce début d’année 2003.

Pas de sièges disposés en cercles plus ou moins concen­triques, mais des tables rassemblées en carré et pourvues de quoi boire et manger. Un buffet, pour faire court, autour duquel nous nous sommes mis à discuter de manière informelle, certains animant une discussion générale tandis que d’autres pour­sui­vaient leurs conver­sa­tions per­son­nelles. Le micro a circulé de main en main, afin que chacun se présente aux autres et ça a donné lieu à pas mal de surprises (du genre : « Ah, c’est toi, untel ! »). Comme ce n’était pas com­plè­te­ment la cacophonie, un certain nombre de choses ont été entendues et retrans­crites ici de mémoire, aucune note n’ayant été prise sur le vif.

Organisation des élections au conseil d’administration

Comme annoncé dans le dernier compte-​rendu, une assemblée générale de l’association se déroulera le mercredi 26 février 2003 (à la Fémis, à partir de 20 h) afin de procéder à l’élection du conseil d’administration. Cette assemblée sera ouverte aux seuls adhérents (on peut adhérer le soir même). Chaque associé peut rédiger une « contri­bu­tion » libre, c’est-à-dire un texte faisant état de ses désirs, critiques, attentes etc., et la faire parvenir par la poste (Les Monteurs associés c/​o la Fémis 6, rue Francoeur 75018 Paris) avant le 5 février — qui est aussi la date de notre prochaine réunion mensuelle — ou la remettre lors cette réunion. Les différents ateliers sont invités à rédiger un court résumé de leur activité et/​ou de leurs projets et à le remettre à la même date. Ces textes seront joints au dossier élections que chaque adhérent 2002 recevra par la poste et qui contiendra : la liste des candidats (liste qui restera ouverte jusqu’au soir des élections), les rapports moraux et financiers, un bulletin d’adhésion, un formulaire de pouvoir, et une liste des adhérents 2002 avec leurs coordonnées.

Actes du colloque « La part du montage, la place du monteur dans le processus de fabrication des films »

Ce débat, qui avait eu lieu le 9 avril 2002 dans le cadre de la Semaine du montage, a été retranscrit et rewrité. Il va pro­chai­ne­ment être imprimé. Le CNC nous a sub­ven­tionné (1 500 euros) pour cette publication. L’association doit compléter le financement de cette édition. Un prix de vente sera fixé. Une petite dépense qui vaut le coup, car la lecture de ce document permet à ceux qui ont assisté au débat de se rafraîchir la mémoire et aux autres de prendre connais­sance de ce qui y a été dit. Une lecture instructive et pas­sion­nante qui ouvre des pistes pour d’autres débats.

Création d’ateliers

La création d’un atelier de réflexion sur la com­mu­ni­ca­tion et l’image de l’association a été évoquée, afin d’aborder les divers problèmes d’éthique présents ou à venir.
Un autre atelier « Produisons nous-​mêmes » a vu le jour à l’initiative d’une monteuse outrée par l’attitude de certains producteurs face aux diffuseurs.

Prochain débat

Enfin, devant la recru­des­cence des changements intem­pes­tifs de monteurs en cours de travail, le prochain débat sera : « Faut-​il encore des monteurs ? », une question qui semble de plus en plus d’actualité.

Prochaine réunion : mercredi 5 février 2003, à la cafétéria de la Fémis, à partir de 20 h.

La projection des Monteurs associés : mardi 11 février 2003, Fémis, salle Jean Renoir, à 20 h. Programme :

  • Morts dans l’âme de Florence Jacquet. « Mon arrière-​grand-​père est mort des suites d’un gazage pendant la 1ère guerre mondiale. » Film de fin d’études de la 13e promotion de la Fémis. Fiction 20 mn.
  • Les années Lire d’Alexandra Vergnault. « Mon grand-​père s’appelait Jean Espana. Il m’a longuement parlé de sa vie militante et de la librairie coopérative Lire qu’il tenait à Marseille dans les années 70. » Documentaire de 52 mn.
  • Je m’appelle de Stéphane Elmadjian. « Mon père disait que la liberté n’a pas de prix… Il se trompait… Non seulement tu la payes au prix fort mais en plus, elle n’existe que pour ceux qui te la vendent. » Fiction de 17 mn sur un texte d’Enzo Cormann.