Suite de l’affaire Glem (2), prochaines projections

1) Nous avons reçu par courrier une réponse du ministère de l’Éducation nationale à propos du problème des « stagiaires » embauchés par Glem production (faisant les 3 × 8 et un travail d’assistant pour trois francs six sous) : il nous informe qu’il transmet « pour nous être agréable » (sic) notre lettre au ministère de la Culture et de la Communication car cette affaire relève paraît-​il de leur compétence à eux et non de la leur…

2) Nous avons écrit à l’Association des directeurs de production (ADP), afin d’organiser une rencontre. Pour l’instant, aucune réponse de leur part. Nous allons les relancer pour une rencontre éventuelle en octobre.

3) Les ateliers :

  • Atelier projection : deux soirées sont prévues le mardi 24 septembre 2002 à 20 h et le mardi 19 novembre 2002 à 20 h en principe, à la Fémis, salle Jean Renoir. Programme annoncé à l’AG de septembre ;
  • Atelier son : ça suit son cours… ;
  • Atelier formation : ils cherchent à réunir des budgets réels de docu­men­taires, pour étudier ce qui pourrait passer des pres­ta­taires aux assistants et stagiaires. Ils cherchent également à rencontrer d’anciens élèves en BTS montage ;
  • Atelier État des lieux : continuez d’envoyer vos ques­tion­naires. Le dépouille­ment ne s’arrête jamais…

4) C’est la fin du principe de la solidarité inter­pro­fes­sion­nelle pour les cotisations Assedic. Celles-​ci vont augmenter d’environ 2 % pour le régime général (uniquement la part patronale), alors que les inter­mit­tents du spectacle (annexes 8 et 10) voient leurs cotisations doubler aussi bien sur la part salariés que sur la part patronale.

5) Nous allons organiser un petit sondage sur une semaine :
combien d’heures effectives par jour travaillons-​nous, monteurs, monteurs son, assistants (film, téléfilm, docu­men­taire) ? Juste pour savoir combien d’heures sup­plé­men­taires nous devrions réclamer à nos employeurs.

6) Discussion autour des délais :

  • demander des délais corrects ;
  • anticiper les retards ;
  • arguments-​type : si pas assez de temps pour le montage des directs et le montage son, on le paye au mixage (et c’est plus cher…). Si personne de l’équipe montage n’est là aux post-​synchro ou au bruitage, ça se paye plus tard aussi.
  • bref, d’une manière générale, nous avons tous constaté que les économies de bout de chandelle, on les paye toujours double plus tard.

7) Et toujours la question : comment débute-​t-​on ?

8) Deux thèmes de débat ont été évoqués lors de précédentes réunions et n’ont pas encore fait l’objet d’une discussion :

  • les castings de monteurs ;
  • comment remplacer ou être remplacé sur un montage déjà commencé (questions d’éthique).

Prochaine réunion : mercredi 4 septembre 2002 à 20 h à la Femis, 6 rue Francœur, 18ème