AG du 19 avril 2023

L’assemblée générale de l’association s’est tenue comme habi­tuel­le­ment au 19 Côté cour, le 19 avril dernier. 53 adhérents (sur 235 à la date de l’AG) étaient présents ou représentés (à l’aide de 15 pouvoirs), le quorum étant fixé cette année à 46.

C’est la première fois que la convocation (et les documents afférents) avaient été envoyés par e-​mail, sauf pour les adhérents qui au moment du renou­vel­le­ment de leur adhésion avaient formulé la demande de la recevoir par courrier. On vérifie par un bref sondage que chacun a bien compris qu’il fallait cliquer sur le bouton « Convocation » pour accéder au rapport financier et au rapport d’activité. À une exception près, c’est bien le cas.

Rapport d’activité & rapport financier

Les grandes lignes du rapport d’activité ont été évoquées : retour régulier de nos réunions mensuelles à la Fémis, fête des 20 ans de l’association et sa frise chro­no­lo­gique témoignant de la vitalité de l’association depuis sa création, reprise du ciné-​club avec quatre séances de qualité et une fré­quen­ta­tion élevée (la dernière séance, en présence de Claire Atherton a affiché complet)… La présence des assistants au sein de l’équipe montage et leurs conditions de travail sont encore et toujours au cœur des pré­oc­cu­pa­tions de LMA. L’association continue d’alerter sur cette question et de rester vigilante sur les pratiques.

Du côté du rapport financier, la situation est saine et le budget annuel abondé par les cotisations est stable.

Les deux rapports ont été approuvés à l’unanimité.

Élection du conseil d’administration pour l’année 2023

Cette année cinq membres quittent le CA : Erika Barroché, Jean-​Pierre Bloc, Pauline Casalis, Nicolas Criqui et Sarah Turoche. Tous ont été remerciés pour leur engagement au sein du CA. Nous avons par­ti­cu­liè­re­ment salué (et cha­leu­reu­se­ment applaudi !) Jean-​Pierre Bloc, pilier et membre « historique » de l’association. Son dévouement, ses compétences et ses éclairages nous manqueront… mais il est heu­reu­se­ment déjà inscrit dans plusieurs ateliers et suivra (comme quelques anciens membres) les échanges du CA.

Trois nouveaux membres intègrent ce nouveau CA : Mona-​Lise Lanfant et Henry-​Pierre Rosamond entrent pour la première fois au CA, Mélanie Braux le rejoint à nouveau après une année d’absence. Ils rejoignent Camille Arnaud, Thaddée Bertrand, Sonia Bogdanovsky, Carole Borne, Céline Canard, Adriàn Claret-​Perez, Marion Dartigues, Benoît Delbove, Julie Dupré, Valentin Durning, Isabelle Manquillet, Camille Mouton, Mathilde Muyard, Annie Pierre, François Quiqueré, Giulia Rodino, Baptiste Saint-​Dizier et Charlotte Tourrès.

Le CA a été élu à l’unanimité.

Participation des adhérents aux ateliers et groupes de travail

À la dernière assemblée générale l’idée avait été lancée d’associer les adhérents aux membres du CA sur les dossiers gérés par celui-​ci. Ceci dans le but de partager la charge de travail du CA et de donner la possibilité aux adhérents de s’investir sur un sujet particulier. À cet effet, un tableau, envoyé aux adhérents au printemps, recense pour chaque atelier leur composition ainsi que la personne référente à contacter. La parole est donnée à un repré­sen­tant de chaque atelier pour en faire la pré­sen­ta­tion.

L’atelier assistants continue le travail engagé pour défendre l’emploi et la place des assistants monteurs.

L’atelier de suivi de l’Appel à des états généraux du cinéma : le collectif qui a lancé l’appel est né d’une inquiétude sur l’avenir du cinéma français et de la conviction que l’évolution de la politique culturelle actuelle fait peser sur lui une grave menace. Il regroupe des producteurs, des exploitants, comédiens, scénaristes, techniciens et a été rejoint par de nombreuses orga­ni­sa­tions pro­fes­sion­nelles (à l’exception des syndicats de producteurs). Isabelle Manquillet et Julie Dupré qui suivent les réunions en font un long et intéressant point de situation. L’Appel va se structurer en association. Isabelle a proposé le modèle des états généraux de la post­pro­duc­tion initiés par LMA qui a débouché sur la publication d’un livre blanc. Le dialogue et les échanges d’associations à asso­cia­tions sont fructueux. Mais dans l’ensemble, l’organisation est laborieuse et les énergies ont du mal à se rassembler. A suivre !

Benoît Delbove présente l’atelier ciné-​club renouvelé et composé de 5 personnes. La prochaine séance présentera un film de Jean Daniel Pollet.

L’atelier écologie prépare un document simple de pré­co­ni­sa­tion pour les salles de montage. Il devrait être suivi d’un document plus complet inspiré de publi­ca­tions d’autres asso­cia­tions.

L’atelier social porte sur les questions de droit du travail, conventions collectives, relations avec les syndicats… Sur la question des salaires dans l’audiovisuel, la non reva­lo­ri­sa­tion depuis 15 ans ajouté à la forte inflation récente nous amène à une perte de pouvoir d’achat de plus de 20 %. Les négo­cia­tions pour une reva­lo­ri­sa­tion sérieuse sont au point mort et la mobi­li­sa­tion ne prend pas alors même que la situation de plein emploi devrait la faciliter. 

L’atelier VSS (violences sexistes et sexuelles) et harcèlement est en veille mais son but est de se doter d’outils de réflexion et d’action. La première étape serait d’inviter des adhérents, notamment des jeunes monteur·euse·s et assistant·e·s et que quelques-​uns suivent la formation sur le sujet proposée par la CST et prise en charge par l’Afdas.

L’atelier du festival Les Monteurs s’affichent est complet avec beaucoup de nouvelles recrues. Le travail de sélection des films pour la prochaine édition a commencé.

Les membres de l’atelier Tempo et relations inter­na­tio­nales suivent les questions initiées et proposées par la fédération (comme par exemple la question des droits d’auteur au montage). Tempo vient de mettre en ligne la nouvelle version de son site web qui agrège les actualités des asso­cia­tions membres.

L’atelier adaptation des débats pour le site Internet commencera ses travaux dès que le tutoriel technique sera achevé.

L’association et les questions de société

Après ce tour d’horizon des ateliers, l’AG s’est terminée par un retour sur l’annulation de la réunion qui devait avoir lieu en décembre dernier — avec pour invitées Anne Weil et Valeria Bruni Tedeschi autour des Amandiers et leur col­la­bo­ra­tion au long cours.

Il était important pour le CA de revenir sur cette décision issue de discussions tendues et dou­lou­reuses. Suite à l’annonce de la mise en examen de l’acteur principal (par ailleurs compagnon de la réa­li­sa­trice) et la média­ti­sa­tion de l’affaire, la question de maintenir ou d’annuler la réunion a généré une très vive discussion par e-​mail entre les membres du CA et nous avons décidé de réunir un CA excep­tion­nel pour en parler de vive voix. Ce CA s’est tenu par visio­con­fé­rence du fait de l’urgence ; les différentes positions y ont été défendues sans qu’il soit possible de dégager un consensus. Nous n’avons pas pu partager ce débat avec l’ensemble des adhérents à ce moment-​là.

Les arguments de ces discussions ont été exposés à l’AG de manière plus apaisée. Il ressort de cet échange avec les adhérents, d’une part qu’il faut se poser la question des modalités de prise de décision au sein du CA (recours au vote ou recherche de consensus à tout prix ?), et d’autre part qu’il est nécessaire de débattre de ces questions de société de manière plus générale, hors des urgences ou de l’actualité, pourquoi pas à l’occasion d’une réunion mensuelle. Enfin, il est apparu qu’il est difficile de se positionner dans l’absolu car nous aurons toujours à faire à des cas par­ti­cu­liers.

Questions diverses

Une adhérente note que les réunions mensuelles ont, depuis le Covid, rarement lieu le premier mercredi du mois comme ori­gi­nel­le­ment. Cette disparité dans les dates proposées s’explique à la fois par les per­tur­ba­tions liées à la période du Covid mais aussi, aujourd’hui, par les dis­po­ni­bi­li­tés de nos invités ou de la cafétéria de la Fémis (et parfois par les difficultés du CA de planifier sur plusieurs mois nos réunions). Nous essaierons autant que possible de reprendre à la rentrée prochaine le rythme du premier mercredi du mois, cette régularité étant bénéfique pour la visibilité et la fré­quen­ta­tion de nos réunions.