Monter au temps du Covid : liens utiles

À la suite de notre réunion « Monter au temps du Covid » voici quelques infor­ma­tions et liens utiles.

Recommandations sanitaires

Vous trouverez une FAQ covid assez complète sur le site du CMB (Centre médical de la Bourse).

Si vous êtes « cas contact à risque », la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) doit normalement vous joindre dans le cadre du contact tracing. Elle sera en mesure de vous délivrer un arrêt de travail pour votre période d’isolement si vous en faites la demande. Jusqu’à présent, aucun jour de carence ne s’appliquait pour les arrêts de « cas contact », mais les règles pourraient changer à partir du 1er janvier 2021. Si les équipes du contact tracing ne vous appellent pas, vous pouvez vous rapprocher de votre CPAM.

Si vous êtes symp­to­ma­tique ou si vous êtes asymp­to­ma­tique mais testé positif au Covid-​19, vous pouvez également demander un arrêt de travail via la CPAM ou en consultant votre médecin. Cet arrêt sera de 7 jours (durée d’isolement) éven­tuel­le­ment pro­lon­geable si des symptômes persistent.

Dans tous les cas, si vous prenez un arrêt de travail, ce sont alors les règles habituelles qui s’appliquent et vous devrez déclarer votre situation dans les 72 heures auprès de Pôle emploi. Vous toucherez une indem­ni­sa­tion de la CPAM calculée en fonction de votre activité moyenne sur les 12 derniers mois. Si votre employeur est correct, il pourra compléter cette indem­ni­sa­tion.

Si vous êtes contraints d’arrêter le travail à cause d’une personne malade dans l’équipe, votre employeur, s’il est correct, devrait vous mettre au chômage partiel ou vous payer les semaines d’arrêt (il peut en demander la prise en charge par le fonds d’indemnisation et de garantie). 

Et enfin, début décembre a été publié la dernière version du Guide des pré­co­ni­sa­tions de sécurité sanitaires pour les activités de la production audio­vi­suelle ciné­ma­to­gra­phique et publi­ci­taire établi par les CCHSCT de la production cinéma et audio­vi­suelle.

Contrats

N’hésitez pas à réclamer vos contrats avant ou en début de travail.

Le contrat doit être établi pour la durée totale estimée du montage. Il n’est pas légal de proposer des contrats à la semaine pour un montage prévu sur plusieurs semaines. Les « clauses covid » dans les contrats n’ont pas de valeur légale.

En l’absence de contrat, la promesse d’embauche est définie par la « rencontre des consen­te­ments », par exemple un échange de mails avec une proposition spécifiant une date de début de travail et la réponse du salarié qui l’accepte. Si l’on vous annule un boulot au dernier moment, la promesse d’embauche doit suffire pour demander à l’employeur de recourir au chômage partiel.

Ne pas hésiter à s’adresser aux syndicats ; le Spiac-​CGT ou le SNTPCT.

Télétravail

Suite à notre réunion de novembre « Et soudain… le télétravail ! », nous préparons un document sur le sujet. 

En attendant, vous pouvez trouver des conseils de santé sur le site du CMB, et pour les his­pa­no­phones, un Guide du télétravail établi par les asso­cia­tions espagnoles AMAE et AMMAC.

En l’absence de salaire

Informations sur le chômage partiel sur le site d’Audiens

Annexes 8 et 10, année blanche : expli­ca­tions du Spiac

FAQ Pôle emploi

Aides spécifiques d’Audiens :
Le fonds d’urgence spécifique de solidarité pour les artistes et les techniciens du spectacle (FUSSAT)

Et pour information :
Le plan de relance du CNC

Et après ?

Suite aux mani­fes­ta­tions du 15 décembre, des référés ont été déposés devant le Conseil d’État pour demander la réouverture des salles de spectacle et de cinéma.

Par ailleurs, la ministre de la Culture s’est engagée à réunir toutes les orga­ni­sa­tions repré­sen­ta­tives avant la fin décembre afin de travailler l’hypothèse d’une réouverture début janvier. Des réunions de travail auront lieu dès le mois de janvier au sujet de la pro­lon­ga­tion de l’année blanche et de l’accès aux droits sociaux (notamment les congés maternité, pour lequel il y a urgence).

De notre côté, nous vous proposerons début janvier de répondre à un sondage sur votre situation pro­fes­sion­nelle depuis mars dernier, afin de mieux connaître les consé­quences de la crise dans notre secteur et nourrir de futures négo­cia­tions.